AI Superpowers: China, Silicon Valley, and the New World Order
Kai‑Fu Lee, pionnier de l’IA et ancien dirigeant de Google China, y analyse la rivalité croissante entre la Chine et la Silicon Valley et ses conséquences mondiales.
Publié le 25 septembre 2018 par Houghton Mifflin Harcourt, cet essai de 272 pages explore comment la Chine a su transformer son gigantesque volume de données et son soutien étatique en un avantage compétitif en intelligence artificielle.
Lee décrit deux modèles opposés : la Silicon Valley, axée sur l’innovation de rupture et la qualité logicielle, et la Chine, privilégiant la vitesse, l’échelle et l’intégration verticale grâce à des réglementations plus souples.
L’auteur détaille les « quatre vagues de l’IA » : les services intelligents, la conduite autonome, les villes intelligentes et la santé intelligente, et montre comment chaque vague profite différemment aux deux écosystèmes.
Il met en garde contre les perturbations massives de l’emploi, en classant les métiers selon leur vulnérabilité à l’automatisation, et plaide pour des stratégies d’accompagnement social et de formation continue.
Enfin, Lee présente des recommandations pour une collaboration internationale (normes, cadres éthiques, partage de données), afin d’éviter une course à l’armement algorithmique et de répartir équitablement les bénéfices de l’IA.
Points clés
- Modèles opposésSilicon Valley (qualité, innovation) vs Chine (échelle, vitesse, données).
- Quatre vagues de l’IAServices, conduite, villes, santé — chacun favorisé différemment selon le contexte géopolitique.
- Course aux données« Si les données sont le nouveau pétrole, la Chine en est le nouveau Saoud ».
- Impact sur l’emploiClassification des métiers selon leur risque d’automatisation et besoins de reconversion.
- Coopération internationaleProposition de normes, alliances et régulations pour encadrer l’IA au niveau mondial.
Citations marquantes
“If data is the new oil, then China is the new Saudi Arabia.”
“The AI war is not a zero‑sum game; we must build bridges, not walls, to shape its future.”